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Et si… on éteignait la lumière des communes la nuit ?
Entre 2014 et 2024, le Cerema* a analysé 19 262 communes de France métropolitaine à partir de données satellitaires.
Résultat : 11 980 villes pratiquent l’extinction totale en cœur de nuit, 3547 opteraient pour une extinction partielle ou une rénovation de leur parc d’éclairage, alors que 131 rallument en centre ville de nuit.
Pourquoi les villes s’éteignent ?
D’abord, la pratique a connu un boom lors de la crise énergétique de 2022 : 30% des extinctions totales en France ont été décidées entre septembre et décembre 2022.
Bien sûr, éteindre la nuit permet aussi des économies d’énergie non négligeables, surtout si les installations sont anciennes.
C’est également un pilier pour lutter contre la pollution lumineuse et pour protéger la biodiversité nocturne, pouvant souffrir de la lumière artificielle qui peut bouleverser le rythme naturel des espèces.
Quelles limites à la baisse de l’éclairage ?
Des investissements techniques sont souvent nécessaires : reprogrammation des installations, gestion à distance, rénovation de système sans automatisation…
Un enjeu de sécurité routière et de sentiment de sûreté nocturne est aussi à prendre en compte.
Êtes-vous pour ou contre l’extinction de l’éclairage public la nuit dans votre commune ?
Sources : Cerema / ministère de la Transition écologique
